DES HOMMES SUR UN VOLCAN
C’est à partir de 1950 que s’organise l’observation pérenne de La Soufrière. La propriété du Parnasse, située au pied du volcan, sur les hauteurs la commune de St Claude, est achetée le 21 mars 1950 et devient une base avancée de l’IPGP. Le Laboratoire de physique du Globe est ainsi créé. Sa proximité avec le volcan lui permet de développer un travail de terrain. Dès 1950, deux sismographes sont installés au Parnasse. Une cave sismique est creusée en 1952 et équipée de deux sismographes électromagnétiques en 1956. Cette même année a lieu une éruption phréatique.
Lorsque la région Saint-Claude / Basse-Terre est évacuée en juillet-août 1976, l’observatoire est installé dans la Grande Poudrière du Fort St-Charles à Basse-Terre. Les réseaux de surveillance y resteront pendant 17 ans, tandis que le laboratoire de géochimie et l’administration retournent au Parnasse à l’issue de la crise.
En 1989 commence alors la construction d’un observatoire moderne au sommet du Houëlmont, situé à 9 km au sud-ouest de la Soufrière. Cet emplacement privilégié, à vue du volcan, facilite la réception des données par transmissions hertziennes. En 2001, en raison de son implication toujours plus importante dans le domaine de la sismologie et des recherches liées au risque sismique, l'IPGP rebaptise l'observatoire de son nom actuel : Observatoire Volcanologique et Sismologique de Guadeloupe.
Lorsque la région Saint-Claude / Basse-Terre est évacuée en juillet-août 1976, l’observatoire est installé dans la Grande Poudrière du Fort St-Charles à Basse-Terre. Les réseaux de surveillance y resteront pendant 17 ans, tandis que le laboratoire de géochimie et l’administration retournent au Parnasse à l’issue de la crise.
En 1989 commence alors la construction d’un observatoire moderne au sommet du Houëlmont, situé à 9 km au sud-ouest de la Soufrière. Cet emplacement privilégié, à vue du volcan, facilite la réception des données par transmissions hertziennes. En 2001, en raison de son implication toujours plus importante dans le domaine de la sismologie et des recherches liées au risque sismique, l'IPGP rebaptise l'observatoire de son nom actuel : Observatoire Volcanologique et Sismologique de Guadeloupe.
Les missions confiées à l’observatoire de Guadeloupe sont les suivantes :
1- Surveillance de l’activité volcanique de la Soufrière de Guadeloupe par le biais de l’enregistrement de séries temporelles de données géophysiques et géochimiques de qualité, complétées par des observations visuelles de la phénoménologie dans le but de : comprendre le fonctionnement du volcan ; détecter un changement de comportement et l’évaluer en terme de potentiel éruptif ; informer les autorités responsables de la protection des personnes et des biens.
2- Surveillance de la sismicité régionale (Guadeloupe et ses îles proches) liée à l’activité tectonique de l’arc des Petites Antilles par le biais de l’enregistrement continu de la sismicité, dans le but de : avertir les autorités des caractéristiques d’un séisme ressenti et des répliques qui peuvent y être associées ; établir sur des longues durées les caractéristiques spatio-temporelles de la sismicité régionale et locale pour contribuer à la zonation du risque sismique.
3- Favoriser et participer aux travaux de recherche fondamentale et appliquée en géophysique, géochimie, et géologie concernant le volcanisme, la sismologie et la tectonique régionale, y compris dans le cadre de coopérations régionales.
4- Contribuer à l’information préventive et à la divulgation des connaissances dans les domaines du risque volcanique et du risque sismique, ainsi qu’à la formation en matière de volcanologie, géologie, géophysique et géochimie.
1- Surveillance de l’activité volcanique de la Soufrière de Guadeloupe par le biais de l’enregistrement de séries temporelles de données géophysiques et géochimiques de qualité, complétées par des observations visuelles de la phénoménologie dans le but de : comprendre le fonctionnement du volcan ; détecter un changement de comportement et l’évaluer en terme de potentiel éruptif ; informer les autorités responsables de la protection des personnes et des biens.
2- Surveillance de la sismicité régionale (Guadeloupe et ses îles proches) liée à l’activité tectonique de l’arc des Petites Antilles par le biais de l’enregistrement continu de la sismicité, dans le but de : avertir les autorités des caractéristiques d’un séisme ressenti et des répliques qui peuvent y être associées ; établir sur des longues durées les caractéristiques spatio-temporelles de la sismicité régionale et locale pour contribuer à la zonation du risque sismique.
3- Favoriser et participer aux travaux de recherche fondamentale et appliquée en géophysique, géochimie, et géologie concernant le volcanisme, la sismologie et la tectonique régionale, y compris dans le cadre de coopérations régionales.
4- Contribuer à l’information préventive et à la divulgation des connaissances dans les domaines du risque volcanique et du risque sismique, ainsi qu’à la formation en matière de volcanologie, géologie, géophysique et géochimie.
COMMITÉ DE LIAISON
Le 3 mars 2020 se tient la séance annuelle du comité de liaison de l'Institut de Physique du Globe de Paris (IPGP), de l'Observatoire Volcanologique et Sismologique de Guadeloupe (OVSG) et de l'Institut National des Sciences de l'Univers (INSU-CNRS).
C’est notement l’occasion de faire un point sur les travaux de recherche et l’état de surveillance du volcan avec les partenaires locaux (Conseil Departemental, Prefecture, SDIS)
C’est notement l’occasion de faire un point sur les travaux de recherche et l’état de surveillance du volcan avec les partenaires locaux (Conseil Departemental, Prefecture, SDIS)